L'objectif d'un Hack@Organic est de rassembler une cohorte multidisciplinaire de chercheurs, de concepteurs, de développeurs et de praticiens de l'agriculture afin de développer une infrastructure technique équitable et libre qui permette la recherche, l'adoption et l'évaluation de pratiques agricoles biologiques.
Quels sont les besoins ?
Les agriculteurs biologiques n'ont pas le droit d'utiliser les matériaux conventionnels courants tels que la plupart des pesticides et des engrais synthétiques. Par conséquent, les outils disponibles pour relever les défis agricoles courants sont limités. Les technologies agricoles (AgTech) pourraient fournir des méthodes durables et conformes aux normes biologiques pour surmonter les obstacles à l'agriculture biologique, mais il faut que les collaborations entre l'agriculture biologique et les AgTech soient plus nombreuses. En plus de ce besoin, la diversité des exploitations agricoles biologiques fait en sorte que les discussions sur les technologies agricoles doivent inclure des questions telles que l'accessibilité de la technologie pour les petites exploitations et/ou les exploitations à faible revenu, l'équité en matière d'utilisation et d'adoption de la technologie et l'inclusion des communautés agricoles marginalisées dans le développement des technologies agricoles.
Qui accueille l'événement ?
The Organic Center et GOAT, Gathering for Open Agricultural Technology. Vous trouverez plus d'informations sur ces organisations dans la colonne de droite.
Quels sont les défis à relever ?
Les défis à relever sont les suivants
Conformité à la réglementation biologique et tenue de registres :les exploitations biologiques sont tenues de suivre des informations détaillées pour la certification biologique et la conformité. Ce type de logiciel pourrait rationaliser le suivi pour la conformité (par exemple, des capteurs sur les vaches pour suivre le temps de pâturage).
Traçabilité de la chaîne d'approvisionnement :un logiciel innovant axé sur la documentation des décisions de gestion agricole peut tout gérer, des plans de culture et des intrants au suivi des coûts et des ventes. Cette technologie peut être particulièrement utile pour les exploitations à cultures diversifiées, qui sont courantes dans les exploitations d'agriculture biologique. La technologie de la chaîne de blocs de la ferme à la table peut permettre la traçabilité sécurisée d'un produit tout au long de la chaîne d'approvisionnement et contribuer à la prévention de la fraude. Cela serait également essentiel pour traiter et surmonter les perturbations dans le flux alimentaire du champ au consommateur.
Suivi des objectifs en matière de services écosystémiques: pour s'assurer qu'une exploitation agricole soutient un écosystème sain, il faut suivre les objectifs de durabilité. Ces outils cibleraient des variables telles que la santé des sols, la séquestration du carbone, la biodiversité, etc.
Technologies robotiques et de détection: Les technologies robotiques et de détection peuvent réduire la charge de travail des agriculteurs biologiques en s'attaquant à des problèmes tels que la surveillance à la ferme, le contrôle des mauvaises herbes et la récolte. De nouvelles technologies robotiques sont en cours de développement pour automatiser des activités telles que la taille et la récolte. Les technologies de détection telles que les drones et les dispositifs de surveillance à distance (par exemple, les capteurs de température avec un logiciel de surveillance pour les piles de compost) peuvent optimiser l'utilisation des ressources dans les exploitations de toutes tailles en fournissant des données en temps réel et à haute résolution qui peuvent être utilisées pour surveiller les parasites, les agents pathogènes et les mauvaises herbes, suivre la santé du sol et les besoins en irrigation, et estimer le rendement des cultures.
Desmachines innovantes qui améliorent l'efficacité et la rentabilité :par exemple, une étude récente de Frasconi et al. (2019) a révélé que la combinaison du flambage et du sertissage au rouleau était le moyen le plus efficace et le plus durable de mettre fin aux cultures de couverture sans travail du sol. De plus, une machine actuelle développée en Australie, appelée Harrington Seed Destructor, aspire et pulvérise simultanément les graines de mauvaises herbes comme méthode non chimique de lutte contre les mauvaises herbes. Elle est actuellement testée dans des endroits limités aux États-Unis.
Plus d'informations
Liens
Organic-center.org : Page de l'événement Hack@Organic
goatech.org : Page d'accueil de GOAT